ATELIER DU BUREAU NATIONAL EN CHARGE DE LA CEDEAO POUR ADHESION DES ENTREPRISES NATIONALES AU SHEMA DE LIBERALISATION DES ECHANGES

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 Sur directives du MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR au Sénégal, la DIRECTION AFRIQUE – UNION AFRICAINE à travers le  BUREAU NATIONAL CEDEAO a effectué Une mission d’appui à l’adhésion des entreprises nationales au schéma de libéralisation des échanges (SLE) de la CEDEAO à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Thiès les mercredi 05 et jeudi 06 mai 2021
Tenant compte du contexte sanitaire actuel, la délégation réduite était composée de la Direction Afrique et Union Africaine, de la Direction du Redéploiement industriel, de la Direction générale des Douanes, l’Union Nationale des Chambres de Commerce d’Industrie et d’Agriculture du Sénégal et d’un Consultant.
Mis en place en 1979, le Schéma de Libéralisation des Échanges (SLE) est un mécanisme qui assure la libre circulation des marchandises originaires de la CEDEAO sans le paiement des droits de douanes et des taxes d’effet équivalant à l’importation dans l’espace communautaire. Toute entreprise se trouvant et exerçant ses activités dans l’un des 15 États-membres de la CEDEAO peut être agréée au Schéma et exporter dans la sous-région ses produits à moindre coût.
Cet important mécanisme et ses avantages sont cependant assez peu connus par les opérateurs économiques du Sénégal. D’ailleurs, lors des ateliers de consultations nationales sur la Vision post-2020 de la CEDEAO, tenus à Ziguinchor, Kaolack et Dakar en 2020 et 2021, ces derniers ont fortement exprimé le besoin d’être mis à niveau dans ce domaine. Au demeurant, une enquête de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), menée en fin 2020 sur l’impact de la Covid-19 dans le secteur de l’industrie, a montré que beaucoup d’entreprises sénégalaises ne sont pas informées des mécanismes préférentiels de la CEDEAO. L’enquête a recommandé une meilleure vulgarisation et une étroite sensibilisation sur cet instrument. L’une des missions du Ministère en charge des Affaires de la CEDEAO est, en rapport avec les départements sectoriels concernés, de faire connaître le Schéma aux opérateurs économiques, de les inciter à y adhérer et de les accompagner effectivement dans ce processus.
C’est dans ce cadre que le Ministère de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Promotion de la bonne Gouvernance avait initié, à travers le Bureau national CEDEAO, une série d’ateliers de vulgarisation du SLE. Tenus en 2016 à Kaolack, Saint Louis et Ziguinchor, ces ateliers ont connu une réussite en termes de mobilisation et de résultat. En effet, plusieurs chefs d’entreprises de ces deux régions ont été sensibilisés sur les avantages du Schéma et, avec l’appui de la Direction du Redéploiement industriel (DRI) et de la Direction générale des Douanes (DGD), ont pu se faire agréer et bénéficier ainsi des avantages du SLE de la CEDEAO.
Le Bureau national souhaite poursuivre ce processus dans les autres régions du pays, notamment à Tambacounda, Thiès et Dakar.
L’objectif était de faire le point sur le nombre d’entreprises ayant adhéré et n’ayant pas adhéré au SLE dans ces trois régions, de poursuivre l’activité de vulgarisation du mécanisme et d’aider les opérateurs économiques à obtenir leurs agréments.
Le chef du bureau national chargé de la Cedeao, Mouhamadou Moustapha Seck est revenu sur les travaux. « Le ministre des Affaires Étrangères nous a instruit de travailler pour la vision 2050 dans le libre-échange. Donc nous nous s'occupons de la mise en œuvre des projets et des programmes de la Cedeao au niveau national, en ce qui concerne la vulgarisation des politiques de la Cedeao. Aujourd’hui, plusieurs lois et textes qui concernent les opérateurs économiques et nos commerçants ne le savent pas parce que depuis 1979, il y a eu des conventions qui mettent à l’aise nos concitoyens dans l’espace. Nous avons échangé avec les acteurs et nous avons identifié les problèmes. Pour dire qu’il y a des tracasseries dans les frontières et que nous allons régler la situation. Nous savons que les chefs d’Etat de l’espace Cedeao vont s’y mettre pour le bien de la communauté », a-t-il dit
Nous sommes très satisfaits de qualité des opérateurs économique qui ont participé et suivi avec attention toutes les présentations et remercions la CCIATH à travers madame Soumy Thiam Sangaré, secrétaire générale pour la qualité de l’organisation.
La CCIATH les aidera à préparer leurs dossiers de demande d’agrément qui seront soumis au Comité national d’Agrément (CNA).
Et dans un an, une équipe de suivi – évaluation recensera les entreprises ayant obtenu leur agrément et proposera des solutions pour davantage inciter les autres à postuler. A moyen terme, cette équipe pourra également évaluer les performances de ces entreprises, une fois entrées dans le Schéma.