Après les régions de Ziguinchor et Saint-Louis, les acteurs des transports sénégalais ont tenu une rencontre à la chambre de commerce de Thiès, pour tirer la sonnette d’alarme face aux disfonctionnements notés dans ce secteur clé du pays. Identifié comme un secteur porteur de croissance les transporteurs regroupés au sein de la coopérative des gros porteurs de Thiès ont accueilli leur camarade au niveau national pour préparer un mémorandum qui sera remis au ministre en charge des transports.
Selon Pa Wade, ses camarades se disent très fatigués et risquent de tourner le dos à leur métier. « Nous avons recensé plus de 20 industriels à Thiès qui ont leur propre camions. Ce qui est contraire à la loi », explique-t-il. Pour, Thierno Diouf, le seul mot qu’ils veulent entendre est que tous les acteurs du transport qui sont connexe au transport, les chargeurs, les industriels, donnent une part importante à leur mission de transporteur. « C’est notre vœu fort et pieux. Que les des autorités sachent que le transport ne peut pas aller sans le transporteur ».
Thierno Diouf souhaite l’implantation d’un bureau national de fret. « Cela veut dire que d’un point de vue physique, les plateforme qui regorgent de transport soit un mode de transmission de l’information afin que les transports aient un maximum de documents sur les types de transport souhaités. Pour lui, l’objectif visé est de faire une tarification qui couvre les charges. « Nous exploitons à perte et il est important dans le dispositif que nous allions là où il y a des mesures communautaires qui sont la charge à l’essieu, pour réduire les coûts de transport ».
Il souligne également que ses camarades fustigent la hausse du carburant. « Nous voulons de manière concrète, voir le gouvernement disposer d’un interlocuteur qui lui permette de rédiger une résolution qui tienne compte de l’ensemble des disfonctionnements et proposer des solutions ». Il se dit convaincu que la première solution serait de convoquer l’ensemble des industriels et les grands chargeurs autour d’une table, pour une concertation autour du secteur.
Il dit aussi ne pas concevoir aller au Mali avec un tel prix et revenir sans pour autant gagner un seul franc. « Cela n’est pas de l’assainissement. Il y a le fait que nous devons trouver une fédération globale qui parlera au nom de l’ensemble des transports », a-t-il avancé, avant de rappeler qu’ils ont eu à trouver solution au fameux problème de l’anacarde à Ziguinchor. « Notre rencontre a été initiée à Dakar parce que les Maliens nous ont envoyés de nouvelles tarification. Après étude, nous avons jugé nécessaire de sensibiliser les acteurs Sénégalais, surtout que dans le compte d’exploitation du transporteur, figurent des charges qui incluses dans ce dispositif ». (LIRE LA VIDEO)