Impact du programme « Réussir au Sénégal »

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IMPACTS

La mise en œuvre du programme  a permis d’assurer 120 emplois sur 340 000 chômeurs que compte la Région de Thiès (statistiques ANSD),  soit un taux de 0,035%.

Malgré la faiblesse de la résorbassions, l’on note un changement de situation dans leurs familles car, la situation de dépendant est convertie en situation de contributeur ; ce qui leur confère une respectabilité. Dans le moyen terme, ils pourront fonder leur propre famille.

La cérémonie de clôture a incité une meilleure connaissance :

  • de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Thiès (rôle / mission),
  • de la GIZ en général et du programme REUSSIR en particulier,
  • des différentes structures d’appui et de leurs opportunités
  • des opportunités et risques des secteurs professionnels choisis par les jeunes bénéficiaires.

Le FONGIP s’engage à reprendre son partenariat avec la CCIATH pour  accompagner le processus de financement des entreprises.

La CCIATH et l’ADEPME, avec l’appui de la GIZ, ont créé un espace commun de production sous forme d’incubateur, formalisé en un Groupement d’intérêt économique de céréales-fruits-légumes, dénommé Incubateur-GIE CEFRUILEG.

Cet incubateur a permis aux primo-entrepreneurs de pratiquer et de se perfectionner accompagné de professionnels.

Contraintes et Difficultés Rencontrées

La mise en œuvre de l’action a rencontré plusieurs contraintes et difficultés notamment :

  • La deuxième tranche du financement a été effective à moins de deux mois de la clôture du programme, ce qui a retardé les formations professionnelles ;
  • Les lenteurs administratives retardent la délivrance totale des RCCM, des NINEA et des Autorisations FRA ;
  • Au moment de la rédaction du projet, le programme de permis de conduire biométrique n’existait pas ; les frais ne sont donc pas pris en compte dans la proposition soumise à la GIZ ;
  • La prise en charge de Trente mille (30 000) Francs CFA pour chaque chauffeur, au total Neuf Cent Mille (900 000) Francs CFA, pour leurs frais lors des corridors Dakar-Bamako-Dakar n’étaient pas prévue ;
  • Le transport des chauffeurs pendant leur formation n’a pas été prévu, ce qui a créé des problèmes avec quelques bénéficiaires ;
  • La formation en détection de panne et réparation rapide n’a pas été budgétisée ; elle a été entièrement financée par la CCIATH.
  • Les aviculteurs ont été réticents à prendre les jeunes en stage car, ils disent que les poulets sont facilement stressés ; ce qui nous a obligé à financer une bande de cinquante (50) poulets de chairs et cinquante (50) poulets de race pour leur permettre de pratiquer ;
  • Le temps de formation en énergie s’est révélé très insuffisant ; ce qui empêche de certifier la qualification des jeunes.

Conclusions

Les bénéficiaires ont toutes les opportunités dans la mesure où ils sont dans une région (Thiès) qui est devenue le pôle économique le plus attractif du Sénégal, par ses nouvelles opportunités, venues s’ajouter à celles non négligeables qui existaient déjà :

– Larges possibilités de création de filières porteuses : conditionnement et transformation de produits agro-alimentaires (fruits, légumes, lait, poisson, viande, etc.);

– L’Aéroport International Blaise DIAGNE (AIBD) qui offre toutes les possibilités de création de PME spécialisées dans la fourniture de services aéroportuaires (Transport, restauration, etc.) ;

– La création d’entreprises nouvelles grâce au réseau autoroutier dont la construction est en cours d’exécution par l’Etat ;

– Dans le domaine de l’énergie, la construction de trois centrales dont en charbon et une centrale solaire mettra à la disposition des acteurs économiques un disponible énergétique susceptible de sou tendre l’activité productive ;

– La création d’un marché de dimension sous régionale en matière de fruits et légumes avec une plateforme d’exportation ;

– La création d’une zone franche et de zones industrielles à l’image de la ZODIR prévue à Thiénaba.

Au plan économique, la région de Thiès occupe une position confortable dans les secteurs choisis par les bénéficiaires dont les entreprises peinent à trouver la main d’œuvre qualifiée nécessaire.

Recommandations

La CCIATH souhaite bénéficier d’une nouvelle phase pour prendre en compte les Quatre-cents quatre-vingt-dix (490) candidats malheureux qui n’ont pas été retenus. Cette phase constituera systématiquement à des formations par alternance de cohortes dans des métiers à tension. Cela sera une opportunité de résilience qui peut être une alternative durable à l’émigration par un travail valorisant.

Le temps de formation en énergie s’est révélé très insuffisant ; ce qui empêche de certifier la qualification des jeunes ; la CCIATH souhaite que la GIZ leur offre l’opportunité de renforcer leur formation.

      Mme Oumy THIAM SANGARE                                                 M. Modou DIOP

        Secrétaire Générale CCIATH                                              Président de la CCIATH

       Coordinatrice du Programme                                            Administrateur du Programme

ANNEXES

TERMES DE REFERENCES

RAPPORTS/MODULES DE FORMATIONS

RAPPORTS D’ACTIVITES